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Mitose.net - Filmographie de Ben Wheatley

 

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01
juin 2016

Filmographie de Ben Wheatley

Il y a 7 ans, 1252 mots

Par Jacotte la cocotte
Comme j'avais bien aimé le film High-Rise dont j'ai parlé ici, je me suis décidé à également regarder les autres films de Ben Wheatley (à l'exception de The ABCs of Death pour lequel il n'a contribué qu'à hauteur de 1/26ème de toute façon) pour voir s'ils étaient également chouettes. Comme on peut le voir dans la suite, il a été un peu plus prolifique que Jeremy Saulnier dans à peu près la même période de temps (probablement aidé par la plus grande disponibilité des aides à la création en Europe, notamment pour les films à budget intermédiaire), ce qui prend fatalement plus de temps à regarder (surtout quand on fait des détours à base "ouh, il a fait quoi d'autre de bien récemment Michael Smiley ?").

Donc Ben Wheatley est un réalisateur anglais, qui a commencé par faire des clips et des publicités, avant d’enchaîner avec des films et des épisodes de série télé.

Down Terrace (2009)



C'est un film de gangsters qui tire vers la comédie noire où l'on suit les différents soucis d'une famille assez dysfonctionnelle où les soucis ont tendance à se régler avec un voyage au fond du canal avec des chaussures en béton. Bill et Karl, un père et son fils, à la tête de la mafia locale de Brighton, viennent juste d'être libérés de prison et rentrent chez eux. Bill tient absolument à se venger en débusquant l'informateur qui l'a envoyé en prison. Karl découvre que son ex-petite amie est enceinte et décide de se marier avec elle, mais ses parents doutent de sa paternité et s’embrouillent sans arriver à le raisonner. Les quiproquos s’enchaînent et toute la famille sombre dans une spirale de suspicion, de paranoïa et de meurtres plus ou moins gratuits.

Le film est plutôt sympa, en enchaînant des scènes plutôt intimistes sur la relation d'un père et de son fils et des scènes où on emmène un "collaborateur" faire une "ballade tranquille à la ferme". Ça créée une ambiance un peu ambiguë où tu ne sais jamais quelles seront les conséquences d'une simple tasse de thé partagée dans une cuisine.

Kill List (2011)



Jay est un ancien militaire qui est un poil traumatisé par une mission non spécifiée qui s'est passée à Kiev. Il a tendance à s'embrouiller avec sa femme pour diverses raisons allant de son absence de thunes à son absence de taff. Un ancien collègue militaire, Gal, lui propose de l'aider à tuer des gens pour de l'argent, mais leur commanditaire a l'air d'être un mec un poil louche et entaille profondément la main de Jay pour "sceller" leur contrat. Les cibles ont également des comportements bizarres (au delà de leurs supposées perversions qui fait qu'ils se sont retrouvés) dans la mesure où elles remercient les tueurs avant de se faire descendre. Jay et Gal sont un poil dépassés par les événements, mais leur commanditaire ne leur laisse pas vraiment le choix: ils doivent finir la liste des cibles.

Le film arrive à mettre en place une ambiance assez étrange et malsaine, avec ce qu'il faut de twists pour surprendre le spectateur, avec des personnages qui sont toujours sur le point d'exploser (que ce soit pour des histoires de carré d'agneau à partager ou de gens qui jouent de la guitare au restaurant) et qui ont du mal à faire leur taff (certes peu commun) à cause des trucs bizarres qui arrivent autour d'eux.

Sightseers (2012)



C'est un mélange de road-movie et de comédie noire où l'on suit un couple, Chris (un écrivain en quête d'inspiration) et Tina (une psychologue pour chiens, passionnée de tricot), qui part en vacances en caravane pour visiter divers points d'intérêts d'Angleterre, oscillant entre une abbaye en ruines et un musée du crayon. Initialement, tout semble bien se passer, malgré les mises en garde de la mère de Tina, jusqu'au moment où Chris écrase un touriste qui jetait des détritus un peu partout. Malgré ses remords affichés, Chris a l'air d'être assez satisfait de son acte meurtrier et récidive plusieurs fois, finissant par entraîner Tina dans une virée meurtrière à travers la campagne anglaise.

C'est un film assez fun qui joue très bien sur les situations un peu absurdes dans la bonne vieille tradition anglaise (par exemple l'histoire du décès du chien de la mère de Tina, Banjo), avec un couple de personnages qui part complétement en vrille (l'utilisation de la chanson "Tainted Love" dans le film est pas mal appropriée), cédant complétement à leurs instincts les plus primaires à la moindre contrariété.

A Field in England (2013)



C'est un film à mi-chemin entre un film fantastique et une reconstitution historique où une poignée de déserteurs en marge de la guerre civile en Angleterre se retrouvent à errer dans un champ (d'où le titre) à la recherche d'un endroit où boire des coups. Ils tombent cependant sur O'Neill, un irlandais un peu magicien qui, via l'utilisation de psilocybes, va amener le petit groupe à l'aider à chercher un trésor.

C'est un film assez étrange, filmé en noir et blanc, avec des séquences assez psychédéliques (certains passages sont clairement déconseillés pour les épileptiques) et des gros plans assez serrés des personnages, ce qui fait que parfois on se demande vraiment qui a mangé des champignons. Le film est cependant un poil confus à suivre par moment, mais je classerais quand même ça dans la catégorie de "Mullholland Drive" où tu comprends pas toujours ce qui ce passe, mais c'est quand même plaisant à regarder.

Analyse

Comme l'autre fois, une petite mise en avant de certains points qui reviennent régulièrement dans les films de Ben Wheatley:

* Amy Jump: Mis à part son premier film, elle a collaboré à l'écriture ou à l'édition de tous ses films. Bon accessoirement, c'est sa femme.
* Michael Smiley/la bande à Ed Wright/Simon Pegg: Il fait souvent appel à des acteurs anglais que l'on a souvent vu trainer dans Spaced ou les autres films de Ed Wright (il ne singe pas le style avec des coupes agressives de Ed Wright, même s'il a eu l'occasion de montrer des aspirines dans des verres d'eau). On voit aussi souvent Michael Smiley et c'est plutôt cool, parce qu'il joue bien les gangsters ou les mecs un peu décalés.
* Couleurs délavées: il a tendance à privilégier une photographie où les couleurs ne sont pas saturées, ce qui colle généralement assez bien pour une ambiance à base de campagne anglaise pluvieuse.
* Mélange de genres: Il ne se focalise pas sur un genre de film en particulier et chaque nouveau film a l'air d'être un mélange de deux genres différents, ce qui est plutôt pas mal, puisqu'il arrive toujours à surprendre le spectateur.
* Descente dans la folie: S'il y a un thème qui semble être commun à tous ses films, c'est bien la folie, avec des personnages qui perdent peu à peu pied avec la réalité, provoquant des situations absurdes, drôles ou dramatiques en fonction de l'effet voulu par le réalisateur.


Pour conclure, les films de Ben Wheatley sont vraiment chouettes et surprenants, notamment grâce à sa volonté de ne pas se répéter ou d'expérimenter des nouvelles choses dans chacun de ses films.
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