22
janv. 2020
janv. 2020
Les Enfants du Temps (ou 天気の子, Tenki no ko en V.O. ou aussi Weathering With You partout ailleurs) est un film de 2019 de Makoto Shinkai (Your Name, 5cm/s) qui a eu beaucoup de succès au Japon. Dans un Tokyo contemporain où la pluie n'a pas l'air de vouloir de s'arrêter de tomber, on suit Hodaka, un jeune lycéen fugueur, qui part de sa petite île paumée pour essayer de s'installer dans la grande ville. Il est pris sous l'aile d'un petit éditeur d'informations paranormales qui profite d'une main d'oeuvre bon marché. C'est en cherchant des infos sur les enfants-soleil (des gens qui sont capables d'amener le beau temps, probablement une allégorie sur les gens qui brillent) qu'il croise Hina, une jeune fille qui (bizarrement) semble dotée de mystérieux pouvoirs..
A la technique, il n'y a pas grand chose à y redire, on retrouve des magnifiques animations de gouttes d'eau (du même acabit que celles dans The Garden of Words du même auteur), des paysages qu'on dirait peint à la main, des jeux de caméra impressionnants et des scènes de poursuite décoiffantes (je suppose que pas mal des effets sont spécialement pensés pour faire du 4Dx, mais c'est pas dispo dans le cinéma du quartier). J'ai un peu tiqué par contre sur certaines scènes en 3D (celle du feu d'artifices) où le rendu des bâtiments faisait un peu cheapos avec une grosse texture qui tâche plaquée dessus, mais comme ils remercient Google Earth dans le générique, je suppose que c'est basé sur leur techno de modélisation de bâtiments à base de mapping d'images aérienne.
A la B.O., c'est une fois de plus les RADWIMPS qui s'y collent. Mais je regrette une fois de plus la présence de 2-3 breaks musicaux à base de chanson avec un volume un poil trop fort qui sont soit là pour réveiller les gens qui dorment dans le fond ou bien pour signaler qu'il y a un événement clef à l'écran.
Au niveau du scénario, je suis malheureusement un peu plus dubitatif, probablement parce que j'ai eu l'occasion de voir tous les autres films de Makoto Shinkai et que du coup tu remarques un peu plus vite les recyclages ("oh, un monde parallèle", "ah, des gens qui disparaissent", etc) qui font que tu sais rapidement ce qui va se passer et que ça gâche un peu la surprise. Autant c'est agréable d'avoir un film qui prend le temps de poser un peu ses personnages, on a quand même un peu l'impression que le début se traîne un peu, avec une fin qui est au contraire un poil trop rushée ce qui donne un peu une impression de déséquilibre. Du coup, tu te demandes s'il aurait mieux fallu lui raboter 10 minutes de film pour alléger le début ou bien lui donner 10 minutes de plus pour lui donner du temps pour expliquer un peu mieux le monde parallèle du ciel pour l'étoffer un peu plus que "c'est un lieu magique avec des bestioles transparentes". C'est pas du niveau de La Tour au-delà des nuages qui était vraiment confus dans sa façon de présenter le monde où se déroulait l'action, alors que Voyage vers Agartha c'était bien mieux structuré.
Je regrette de me retrouver à comparer à chaque fois avec ses autres oeuvres, mais c'est compliqué quand l'auteur fait aussi un peu dans la redite. Au moins, cette fois-ci, il n'y avait pas trop de trains et globalement, j'ai passé un bon moment !
A la technique, il n'y a pas grand chose à y redire, on retrouve des magnifiques animations de gouttes d'eau (du même acabit que celles dans The Garden of Words du même auteur), des paysages qu'on dirait peint à la main, des jeux de caméra impressionnants et des scènes de poursuite décoiffantes (je suppose que pas mal des effets sont spécialement pensés pour faire du 4Dx, mais c'est pas dispo dans le cinéma du quartier). J'ai un peu tiqué par contre sur certaines scènes en 3D (celle du feu d'artifices) où le rendu des bâtiments faisait un peu cheapos avec une grosse texture qui tâche plaquée dessus, mais comme ils remercient Google Earth dans le générique, je suppose que c'est basé sur leur techno de modélisation de bâtiments à base de mapping d'images aérienne.
A la B.O., c'est une fois de plus les RADWIMPS qui s'y collent. Mais je regrette une fois de plus la présence de 2-3 breaks musicaux à base de chanson avec un volume un poil trop fort qui sont soit là pour réveiller les gens qui dorment dans le fond ou bien pour signaler qu'il y a un événement clef à l'écran.
Au niveau du scénario, je suis malheureusement un peu plus dubitatif, probablement parce que j'ai eu l'occasion de voir tous les autres films de Makoto Shinkai et que du coup tu remarques un peu plus vite les recyclages ("oh, un monde parallèle", "ah, des gens qui disparaissent", etc) qui font que tu sais rapidement ce qui va se passer et que ça gâche un peu la surprise. Autant c'est agréable d'avoir un film qui prend le temps de poser un peu ses personnages, on a quand même un peu l'impression que le début se traîne un peu, avec une fin qui est au contraire un poil trop rushée ce qui donne un peu une impression de déséquilibre. Du coup, tu te demandes s'il aurait mieux fallu lui raboter 10 minutes de film pour alléger le début ou bien lui donner 10 minutes de plus pour lui donner du temps pour expliquer un peu mieux le monde parallèle du ciel pour l'étoffer un peu plus que "c'est un lieu magique avec des bestioles transparentes". C'est pas du niveau de La Tour au-delà des nuages qui était vraiment confus dans sa façon de présenter le monde où se déroulait l'action, alors que Voyage vers Agartha c'était bien mieux structuré.
Je regrette de me retrouver à comparer à chaque fois avec ses autres oeuvres, mais c'est compliqué quand l'auteur fait aussi un peu dans la redite. Au moins, cette fois-ci, il n'y avait pas trop de trains et globalement, j'ai passé un bon moment !
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