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Mitose.net - Hallucinations Collectives 2016

 

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29
mars 2016

Hallucinations Collectives 2016

Il y a 8 ans, 1253 mots

Par Jacotte la cocotte
Comme toutes les années pendant la semaine de Pâques, c'est le moment pour le Festival Hallucinations Collectives à Lyon de revenir avec sa hotte remplie de films bizarres. Il n'y avait pas de film bizarre japonais cette année, mais j'ai quand même pu voir des trucs biens.

En terme de palmarès, c'est Men & Chicken (pas vu) de Anders Thomas Jensen qui a reçu le grand prix de la compétition longs-métrages, Green Room de Jeremy Saulnier (voir plus bas) a obtenu le prix du jury Petit Bulletin longs-métrages, et The Pride of Strathmoor de Einar Baldvin pour le meilleur court-métrage (voir le lien sur Vimeo plus bas).

(organisation par ordre de visionnage, pas par préférence)

Green Room



Green Room est le troisième film de Jeremy Saulnier où l'on suit un groupe de punks qui font une tournée. Suite à une étape foireuse, ils se voient proposer un plan de secours: aller faire un concert pour une bande de skins à tendance nazis. Après avoir survécu au concert (malgré une entame à base de Punk Nazis Fuck off des Dead Kennedys), ils sont témoins d'un meurtre et se retrouvent dans une sale condition, surtout quand débarque le proprio/idéologue du groupe de nazis (Patrick Stewart (Jean-Louc Piccard)) qui va tout faire pour faire disparaître tout ce qui traine.

C'est un gros film d'action qui tâche, avec des petits passages un poil gore, mais qui passe super bien, notamment grâce à la succession de rebondissements qui ponctuent le film ("ah ça va aller mieux", "houla non", "ah ça va aller mieux), le tout accompagné d'une bande son qui pogote bien. On notera également la performance de Patrick Stewart qui est assez bluffant dans son rôle de "gros batard calculateur qui reste calme alors qu'il est en train de t'annoncer qu'il va t'arracher les yeux à la petite cuillère". Et ce n'est pas tous les jours qu'on voit un film qui remercie Slayer dans le générique de fin.

Razorback



(J'avoue avoir triché pour celui là et l'avoir regardé depuis chez moi pour des raisons de commodités d'horaire)

Razorback est un film australien de Russell Mulcahy (Highlander) de 1984 où un cochon sauvage géant fait régner la terreur dans la petite ville de Gamulla. Il s'en prend d'abord au petit fils d'un chasseur de kangourous qui jure de se venger, puis à une activiste contre le massacre des kangourous (deux ans plus tard). Son mari décide alors d'aller sur place pour tirer tout au clair.

Ce n'est pas spécialement un bon film, principalement à cause de la première partie qui prend vraiment son temps à tourner autour du pot, mais l'atmosphère oppressante que le réalisateur arrive à mettre en place pendant les séquences de nuit où les personnages sont traqués par la bête, les jeux de lumières improbables, ainsi que toute la scène où le mari divague dans le désert valent la peine. On retrouve également tout un aspect MadMax, avec des personnages secondaires se déplaçant dans des véhicules rafistolés dans des environnements poussiéreux et clairsemés d'objets en train de rouiller (mais pas de veste en cuir).

Alone (Don't grow up)



Alone (sous-titré Don't grow up) est un film franco-espagnol de Thierry Poireaud (Atomik Circus, Goal of the Dead) où l'on suit une bande d'ados vivants dans un foyer dans une île brumeuse un peu paumée qui se réveillent un matin pour constater que leurs surveillants ont disparu. Au début, ils sont bien contents et font des trucs d'ados, genre piquer de l'alcool et se rouler des pelles. Mais ils finissent par constater que quelque chose ne tourne pas rond: tous les adultes sont devenus des zombies super violents qui s'attaquent à tous les enfants qu'ils croisent. Ils décident donc d'essayer de s'enfuir de l’ile, avec la crainte continuelle de devenir un "adulte".

Le film est assez joli avec des paysages (ça a été filmé principalement aux Canaries) qui oscillent entre des forêts brumeuses fantastiques et des déserts montagneux arides. Les acteurs, même s'ils sont pour la plupart assez jeunes, se débrouillent plutôt bien. J'ai trouvé cependant que la fin du film était malheureusement un peu bâclée, en se focalisant un poil trop sur une histoire d'amour entre deux personnages plutôt que sur l'aspect dual où les adultes se font pourchasser par les enfants, avec les ados qui se retrouvent un peu entre un zombie et un shotgun (j'aurais aussi accepté une fin à base de médicaments pas pris correctement par un des personnages qui lui font voir des trucs). Le réalisateur, qui était présent après la séance pour répondre aux questions du public, a dit que c'était effectivement son plan initial, mais qu'il avait du se débrouiller autrement pour des raisons budgétaires. Ce qui est assez dommage, surtout que pour des raisons de "ça rentre pas bien dans les cases", le film va sortir directement en VOD, alors que ça rend franchement bien sur un grand écran.

High-Rise



(J'ai réussi à obtenir la dernière place payante pour voir ce film, bonus +1 de bonne humeur, #çapassemaiscétaitjuste)

Ce film est l'adaptation du livre du même nom de J.G. Ballard (Crash), par Ben Wheatley. On suit les aventures de Robert Laing (Tom Hiddleston, Loki dans le MCU), un jeune docteur (spécialiste en euh.. dépeçage de crâne ?) qui vient d’emménager dans une tour de 40 étages, qui essaie de mettre à disposition de façon intégrée tout le confort moderne, que ce soit un supermarché, une piscine et un terrain de squash. Habitant au 25e étage, le bon docteur se retrouve pile poil au milieu entre les gens des étages supérieurs (les nantis) et ceux des étages inférieurs (les pauvres). Mais suite à des problèmes de panne de courant, la situation se détériore rapidement, avec les différentes classes finissant par se foutre sur la gueule, laissant au placard des millénaires de civilisation pour retourner se battre au coin du feu pour une boite de pâtée pour chien, malgré les efforts de l'Architecte (Jeremy Irons) vivant au 40e étage pour calmer la situation.

C'est un très chouette film qui met en place une vision rétro-futuriste des années 70, avec son lot de rouflaquettes, de pantalons à base large et de femmes enceintes qui fument et qui boivent probablement beaucoup trop. On peut probablement également y voir des influences de Tati par moment, notamment pour les équipements modernes qui tombent en panne ou des gens qui se font la bagarre pour des places de parking. Il fait également référence évidemment à la génération des architectes qui vendaient du rêve à base de grands ensembles en béton, dont on sait à présent que ça ne marche pas trop bien. J'ai aussi beaucoup aimé le jeu des acteurs qui ont toujours l'air d'être à deux doigts de la folie (bon, jusqu'à ce qu'ils soient vraiment complètement dingues).

(ce film contient également des scènes d'orgies, ainsi que des gens qui ont des accidents au ralenti avec des voitures)

Résumé

Pour conclure, s'il fallait que je fasse un classement des trucs que j'ai vu, je dirais bien High-Rise, Green Room, Alone et Razorback, même si tous ces films ont quand même des choses intéressantes à dire ou à montrer sur le monde de dingues dans lequel on vit.
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Razorback ça m'a rappelé ma jeunesse, bond'là.
Il y a 8 ans 0 0

To
Ahah pareil, et j'en garde le souvenir d'un très bon film (pour le genre et l'époque).
Il y a 8 ans 0 0

Je note pour l'adaptation de High-Rise. Ça doit faire vingt ans que je l'ai lu, mais je crois que c'est mon Ballard préféré par sa progression (alors que j'avais trouvé "crash" plutôt stagnant)
Il y a 8 ans 0 0

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