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déc. 2016
déc. 2016
Cet article présente la série de films reprenant/adaptant les personnages de Tommy et Tuppence Beresford (traduit ici en Bélisaire (??) et Prudence Beresford, interprétés respectivement par André Dussollier et Catherine Frot), qui viennent de nouvelles d'Agatha Christie. A l'instar d'un Hercule Poirot ou d'une Miss Marple, ce sont des personnages de détectives, mais avec une approche moins guindée et qui donc sont des bons candidats pour faire une adaptation biclassée comédie/policier. Ces films ont été réalisés par Pascal Thomas, entre 2005 et 2012.
Mon petit doigt m'a dit
Prudence et Bélisaire vont rendre visite à une tante dans une maison de retraite où une série de meurtres mystérieux ont été commis. A cette occasion, Prudence rencontre une dame qui lui parle d'un bébé emmuré dans une cheminée. Quand la tante décède à son tour, c'est une opportunité rêvée pour Prudence de se mettre sur la piste du tueur.
Si on oublie la propension à rajouter des blagues qui sont au mieux un peu douteuses ("ah ah les suisses parlent lentement"), c'est une histoire assez carrée avec des personnages assez sympathiques avec des rebondissements.
Le crime est notre affaire
Prudence s'ennuie. Alors quand sa vieille tante (jouée par Annie Cordy) est le témoin d'un meurtre
observé lors du croisement de deux trains, c'est l'occasion de se remettre en route pour essayer d'élucider ce mystère. Une fois qu'elle a réussi à identifier un lieu potentiel lié au crime (un vieux manoir), elle arrive à se faire embaucher comme bonne dans une famille assez dysfonctionnelle avec un patriarche aigri dont les enfants ont l'air d'attendre ardemment son décès pour palper l'héritage. Son intuition est juste, puisqu'elle découvre un cadavre planqué dans un sarcophage et que des empoissonnements en série
Parfois des petites longueurs et des "intuitions" un peu sorties du chapeau, ça reste une histoire pas trop mal foutue.
Associés contre le crime
Un peu agacée du succès de l'autobiographie de Bélisaire, Prudence cherche un truc pour s'occuper et décide de monter une agence de détective en Suisse. Elle se fait embaucher dans la foulée pour se mettre à la recherche d'une vedette qui a disparue à la veille de son mariage. Elle se retrouve alors embarquée dans une histoire de gens qui se font tuer quand ils ont un lien avec un mystérieux artefact qui fait rajeunir les gens.
Clairement le plus mauvais élément de la série, notamment à cause du rajout d'éléments de science-fiction (je ne vois vraiment pas comment la société qui gère les droits d'Agatha Christie a laissé passer ça en lisant le scénario) ou de tentative de développement des personnages qui n'ont aucun intérêt (passage dans le cirque notamment).
Le principal soucis de cette série de film, c'est que ce sont des personnages de nouvelles et que donc les scénaristes ont du coller des morceaux de plusieurs histoires pour avoir assez de matériel pour faire des films de 1h20. Quand ils recollent des morceaux d'Agatha Christie, ça va encore, mais quand ils se mettent à inventer des bouts de science-fiction comme dans le 3ème ou de rajouter des blagues de vaudeville ("ah ah, elle dit à un unijambiste de pousser sa jambe, du coup il retire sa prothèse"), ça fait des espèces de grosses verrues informes qui n'ont pas grand chose à voir avec la choucroute. C'est un peu dommage parce que quand les films restent concentrés sur les aspects policier, la réalisation est plus que correcte.
Le réalisateur donne aussi l'impression d'être en permanence le cul entre deux chaises sur ce qu'il veut faire avec les personnages. On ne sait pas bien s'il veut les replacer dans un univers proche de ceux des livres (voitures anciennes, mention de la guerre) ou d'un univers plus contemporain (TGV, téléphone portable). Boulet appellerait probablement ça du bakélite-punk, mais c'est un poil étrange. On notera également qu'ils se forcent aussi un peu trop parfois pour citer des éléments de la région Rhone-Alpes dans laquelle l'action est transportée
Donc pour résumer, le premier est sympathique (mais faut pas soupirer trop fort sur les blagues), le deuxième est assez bien (même si la fin est ridicule) et le dernier est honteusement mauvais.
Mon petit doigt m'a dit
Prudence et Bélisaire vont rendre visite à une tante dans une maison de retraite où une série de meurtres mystérieux ont été commis. A cette occasion, Prudence rencontre une dame qui lui parle d'un bébé emmuré dans une cheminée. Quand la tante décède à son tour, c'est une opportunité rêvée pour Prudence de se mettre sur la piste du tueur.
Si on oublie la propension à rajouter des blagues qui sont au mieux un peu douteuses ("ah ah les suisses parlent lentement"), c'est une histoire assez carrée avec des personnages assez sympathiques avec des rebondissements.
Le crime est notre affaire
Prudence s'ennuie. Alors quand sa vieille tante (jouée par Annie Cordy) est le témoin d'un meurtre
observé lors du croisement de deux trains, c'est l'occasion de se remettre en route pour essayer d'élucider ce mystère. Une fois qu'elle a réussi à identifier un lieu potentiel lié au crime (un vieux manoir), elle arrive à se faire embaucher comme bonne dans une famille assez dysfonctionnelle avec un patriarche aigri dont les enfants ont l'air d'attendre ardemment son décès pour palper l'héritage. Son intuition est juste, puisqu'elle découvre un cadavre planqué dans un sarcophage et que des empoissonnements en série
Parfois des petites longueurs et des "intuitions" un peu sorties du chapeau, ça reste une histoire pas trop mal foutue.
Associés contre le crime
Un peu agacée du succès de l'autobiographie de Bélisaire, Prudence cherche un truc pour s'occuper et décide de monter une agence de détective en Suisse. Elle se fait embaucher dans la foulée pour se mettre à la recherche d'une vedette qui a disparue à la veille de son mariage. Elle se retrouve alors embarquée dans une histoire de gens qui se font tuer quand ils ont un lien avec un mystérieux artefact qui fait rajeunir les gens.
Clairement le plus mauvais élément de la série, notamment à cause du rajout d'éléments de science-fiction (je ne vois vraiment pas comment la société qui gère les droits d'Agatha Christie a laissé passer ça en lisant le scénario) ou de tentative de développement des personnages qui n'ont aucun intérêt (passage dans le cirque notamment).
Le principal soucis de cette série de film, c'est que ce sont des personnages de nouvelles et que donc les scénaristes ont du coller des morceaux de plusieurs histoires pour avoir assez de matériel pour faire des films de 1h20. Quand ils recollent des morceaux d'Agatha Christie, ça va encore, mais quand ils se mettent à inventer des bouts de science-fiction comme dans le 3ème ou de rajouter des blagues de vaudeville ("ah ah, elle dit à un unijambiste de pousser sa jambe, du coup il retire sa prothèse"), ça fait des espèces de grosses verrues informes qui n'ont pas grand chose à voir avec la choucroute. C'est un peu dommage parce que quand les films restent concentrés sur les aspects policier, la réalisation est plus que correcte.
Le réalisateur donne aussi l'impression d'être en permanence le cul entre deux chaises sur ce qu'il veut faire avec les personnages. On ne sait pas bien s'il veut les replacer dans un univers proche de ceux des livres (voitures anciennes, mention de la guerre) ou d'un univers plus contemporain (TGV, téléphone portable). Boulet appellerait probablement ça du bakélite-punk, mais c'est un poil étrange. On notera également qu'ils se forcent aussi un peu trop parfois pour citer des éléments de la région Rhone-Alpes dans laquelle l'action est transportée
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Je les ai tous vu et je ne me souviens d'aucun. C'est donc pas si pire, mais pas si bon. Et Bélisaire c'est un joli prénom.
J'ai rien spécifiquement contre ce prénom, c'est la traduction de Thomas -> Bélisaire qui me semble un peu suspecte.